BÉGAIEMENT
Origine. Physiologique et psychologique, avec peut-être une prédisposition héréditaire (cas 6 ou 7 fois plus nombreux dans les familles de bègues), ou mimétisme.
Causes (souvent associées). Déficit moteur, dominance latérale, gauchers contrariés (exceptionnellement), retard d'élaboration du langage (chez 50 %), problèmes psychologiques (troubles émotionnels, anxiété, critiques familiales, problèmes conflictuels avec la mère, taquineries de camarades) transformant en un « bégaiement vrai » ce qui, au départ, n'était qu'un « bégaiement primaire » appelé normalement à disparaître. La crainte des moqueries des camarades qui imitent le petit bègue entraîne un repli sur soi et des frustrations.
Fréquence. Sur 100 cas, 75 % de petits garçons. Apparaît souvent vers 3-4 ans. Si traitement adapté, disparaît, dans 75 % des cas, vers 7 ans.
Traitements. Parmi plus de 300 méthodes, on peut retenir 3 catégories : la psychothérapie qui ne modifie pas le bégaiement à elle seule mais est indispensable à un bon résultat ; les techniques psychomotrices : rééducation respiratoire, relaxation, etc. ; techniques orthophoniques : rééducation du langage, conduisant à une « régulation vocale ».
Nombre en France : 600 000, soit 4 % (dont 1/4 restera bègue adulte si rien n'est fait).
Début (en %) : avant 3 ans : 27 ; 3 à 7 ans : 68 ; après 7 ans : 5.
Renseignements. AVB (Association Vaincre le bégaiement) : 1 A, place des Orphelins, 67000 Strasbourg.
|