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Quelques dates

Époque gallo-romaine.   3 cycles : 7-12 ans : sous la direction du maître d'école (magister ludi), on apprend à lire et à compter. 12-15 ans : auprès du grammairien (grammaticus), étude de la langue, explication de texte (prose : Cicéron et Salluste ; poésie : Horace, Virgile, Ovide, Térence). Enseign. supérieur : art oratoire enseigné par le rhéteur. Les campagnes n'ont pas d'écoles et la population est illettrée. Dans les familles riches, précepteurs. Universités célèbres : Autun, Marseille et Bordeaux.

Fin du Moyen Age et Ancien Régime (surtout dans les villes marchandes).   Naissance de la scolarisation. « Petites écoles », apprenant à lire, écrire, compter en langue vernaculaire, tenues par des « régents », souvent mixtes malgré l'interdiction de l'Église ; écoles pratiques, formant au métier d'écrivain public ; manécanteries, éducation vocale, apprentissage de la lecture et de l'écriture ; écoles « techniques » (ou empiriques), organisées par des particuliers, artisans, etc. XVIe s. à partir du concile de Trente, écoles de charité destinées aux pauvres dans certaines paroisses urbaines. XVIe et XVIIe s. essor de l'école urbaine et rurale, création des écoles religieuses tenues par les curés, des collèges tenus par les congrégations. Jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes (1685), les protestants ont des établissements scolaires et universitaires (académies) qui échappent au contrôle de l'Église.

1791-3   et 14-9 lois supprimant les congrégations : enseignants autorisés à faire la classe à titre personnel (en touchant une pension de l'État). 1792-12-12 décret. 1793-15-9 et 21-10 décrets : grandes lignes des 3 degrés (primaire, secondaire, supérieur) ; décret Lakanal (Joseph, 1762-1845) : « l'enseign. est libre [...] tout citoyen a le droit d'ouvrir une école et d'enseigner [...] muni d'un certificat de civisme et de bonnes mœurs ». 1795-août la Constitution du Directoire reconnaît la liberté d'enseigner. -25-10 loi fonde écoles spéciales et centrales, organise enseign. primaire, établit gratuité partielle dans les écoles primaires. Jusqu'au XIXe s. alphabétisation au nord d'une ligne Saint-Malo/Genève (en Normandie, 80 à 90 % des hommes, 75 % des femmes savent écrire leur nom) ; au sud, la majorité ne sait ni lire ni écrire.

1802-1-5   loi du 11 floréal an X reprend écoles spéciales, crée lycées, remet aux communes les écoles primaires.

1806-10-5  loi fonde Université impériale.

1808-17-3  décret organise Université, crée facultés, rétablit École normale supérieure, réglemente écoles primaires. La France est divisée en académies. Le primaire reste aux mains de l'Église, le secondaire et le supérieur passent sous le contrôle de l'État. Des collèges secondaires privés existent à côté des lycées d'État.

1816-29-2  ordonnance : les communes sont tenues d'entretenir une école et d'y assurer la gratuité pour les indigents ; les maîtres doivent présenter un brevet, le clergé a une place dans l'administration primaire.

1824-8-4  ordonnance remet au clergé l'enseign. primaire.

1828-21-4  ordonnance enlève au clergé enseign. primaire mais lui accorde une place dans son administration. -16-6 ordonnance interdit d'enseigner aux congrégations non autorisées.

1833-28-6  loi Guizot : liberté de l'enseignement primaire ; la volonté du père de famille doit être suivie pour l'instruction religieuse ; le curé reçoit un rôle de surveillance de l'école primaire ; les communes sont obligées d'entretenir une école primaire, d'y assurer la gratuité partielle et leurs obligations envers les maîtres ; la rétribution scolaire doit être perçue sous la forme de contributions ; les maîtres doivent être pourvus du brevet élémentaire ou supérieur ; les départements doivent entretenir une école normale d'instituteurs ; institution d'écoles primaires supérieures.

1836  Friedrich Fröbel (1782-1852) crée à Blankenburg (Thuringe) un Kindergarten (jardin d'enfants) pour orphelins de 1 à 6 ans.

1850-15-3  loi Falloux (Alfred-Frédéric, Cte de, 7-5-1811/6-1-1886) : affirme la liberté de l'enseign. secondaire ; oblige les communes de 800 hab. et plus à entretenir une école primaire de filles ; l'Église a encore un droit de regard. Les établ. congréganistes se développent. Il y a dans chaque département une académie.

1840-14-7  bac.

1848-28-4  école maternelle normale créée ; directrice : Marie Pape-Carpentier (1815-78).

1849-16-11  décret supprime le « certificat d'études ».

1854-14-6  loi supprime les recteurs départementaux et rétablit 16 grandes académies, donne au préfet la nomination des instituteurs.

1865-21-6  loi organise l'enseignement secondaire spécial, à durée réduite.

1867-10-4  loi Victor Duruy (1811-94) permet aux communes d'établir la gratuité totale, oblige les communes de plus de 500 hab. à entretenir une école de filles. -30-10 circulaire organise des cours secondaires de jeunes filles.

1879-9-8  loi obligeant les départements à entretenir une école normale d'institutrices.

1880-18-3  loi interdit aux établ. libres de s'appeler universités ; supprime les jurys mixtes. -21-12 loi Camille Sée (1847-1919) : crée des externats de jeunes filles.

1881-16-6  : gratuité des écoles primaires publiques. 1882-28-3 loi Jules Ferry (5-4-1832/17-3-1893) : rend l'enseign. primaire obligatoire et laïque de 7 à 13 ans ; l'instruction morale et civique remplace l'enseign. religieux ; la religion pourra être enseignée le jeudi, mais en dehors de l'école. L'enseign. religieux reste un droit des élèves et des familles, à condition qu'il soit organisé en dehors des heures de classe et des édifices scolaires. A charge des commissions municipales scolaires de contrôler l'assiduité. Rend obligatoire le travail manuel.

1886-30-10  loi René Goblet (1828-1905) : organisation générale de l'enseign. primaire ; laïcise le personnel enseignant dans les écoles laïques (laïcisation achevée en 1897, mais il y aura encore 7 000 religieuses dans les écoles publiques en 1901).

1889-19-7  loi sur les dépenses de l'enseign. primaire. Les instituteurs sont payés par l'État.

1896-10-7  loi nomme « universités » les corps de facultés.

1899-1-10  création de l'École des Roches, Verneuil-sur-Avre (Eure), par Edmond Demolins. « École nouvelle » créée sur projet éducatif décrit dans À quoi tient la supériorité des Anglo-Saxons ? (1897) et L'Éducation nouvelle : l'École des Roches (1898) : conception inspirée des public schools notamment des new schools d'Abbotsholme et de Bedales. Préconise en plus de l'enseign., des activités sportives, des travaux manuels et l'apprentissage de l'autonomie par un système de capitaines, grands élèves, en charge de 8 à 10 plus jeunes.

1902-27-6   décret ordonnant la fermeture des 120 écoles congréganistes ouvertes, après la loi du 1-7-1901 sur les associations, sans avoir demandé une autorisation législative. -31-5 statut enseignement moderne (sans latin) ; secondaire en 2 cycles. -15-7 circulaire ministérielle ordonnant la fermeture de 2 500 écoles tenues par des religieux et des sœurs en situation irrégulière pour n'avoir pas sollicité l'autorisation législative ou pour avoir ouvert après la promulgation de la loi du 1-7-1901. Troubles graves dans le Finistère.

1904-7-7  loi interdit l'enseignement à toute congrégation (en 1912, on ne comptera plus que 27 écoles congréganistes, contre 13 000 en 1880).

1905-9-12  loi de séparation de l'Église et de l'État.

1907  Maria Montessori (1870-1952) chargée à Rome de la Casa dei bambini.

1912-10-5  arrêt Bouteyre du Conseil d'État. Les ecclésiastiques sont exclus de l'enseign. public.

1919-25-7  loi Marcel Astier (7-1-1885/21-9-1947) : organisation générale de l'enseign. technique, reconnaissance d'un secteur privé subventionné ; création des cours professionnels obligatoires pour les apprentis.

1922-29-9  décret fonde l'orientation professionnelle.

1924-25-3  décret assimilant l'enseign. secondaire féminin au masculin.

1925-13-5  décret prévoit 3 sections en supprimant la section latin-langues : latin-grec (A), latin-sciences (A'), langues-sciences (B). -13-7 loi crée la taxe d'apprentissage.

1930-12-3  gratuité en 6e (étendue à tout le secondaire en 1930-32). -5-4 ouverture du 1er jardin d'enfants à Paris, place du Cardinal-Amette.

1931-10-3  la Chambre des députés vote à l'unanimité des 414 votants l'article 50 de la loi de finances du 31-3 accordant la gratuité de l'enseignement secondaire public (classe de 5e), « sous réserve du maintien de la liberté de l'enseignement qui est l'une des lois fondamentales de la République ». Le Conseil constitutionnel s'est récemment référé à ce vote pour affirmer le principe constitutionnel de la liberté de l'enseignement. Les votants avaient refusé des dégrèvements fiscaux compensateurs pour les familles confiant leurs enfants à l'enseignement privé (438 députés contre les dégrèvements et 121 pour).

1936-9-8  réforme de Jean Zay (6-8-1904/21-6-1944) : réorganisation du 1er degré pour que les plus doués puissent passer dans le 2d degré, puis le supérieur ; prolongation de la scolarité de 1 an ; porte à 14 ans l'obligation scolaire.

1937-10-3  loi Walter-Paulin règle apprentissage artisanal.

1940-3-9  loi autorise les congréganistes à enseigner ; -18-9 loi exige des instituteurs le baccalauréat ; transforme les écoles normales en instituts de formation professionnelle. -15-10 loi ouvre aux élèves des écoles libres le bénéfice de la caisse des écoles. -6-12 arrêté rétablit les devoirs envers Dieu aux programmes primaires.

1941-6-1  loi autorise les municipalités à subventionner les écoles libres. Loi autorise les curés à faire le catéchisme dans les écoles. -22-2 décret permet aux élèves des établissements privés de recevoir des bourses. -10-3 loi : l'instruction religieuse doit être donnée en dehors des écoles. -15-8 lois Carcopino (Jérôme, 1881-1970) : réforme de l'enseignement secondaire ; transformation des EPS en collèges modernes ; suppression de la gratuité du secondaire.

1944-20-11  ordonnance enlève au préfet et confie au recteur la nomination des instituteurs. -2-11 loi accordant des subventions aux écoles privées.

1945-28-1  ordonnance rétablit la gratuité à partir des classes élémentaires. -3-3 ordonnance supprime les classes élémentaires des lycées et collèges. -28-3 à l'Assemblée consultative, Georges Cogniot, communiste, demande, avant leur suppression définitive, la réduction de ces subventions pour l'année scolaire en cours, Gaston Tessier (CFTC) demande leur augmentation. -2-11 loi du 2-11-1944 abrogée par le gouvernement de Gaulle.

1946   dans la Constitution : accès égal pour tous à la culture.

1947-19-6  rapport de la commission Paul Langevin (23-1-1872/19-12-1946)-Henri-Wallon (1879-1942) : prolongation de la scolarité obligatoire par paliers jusqu'à 18 ans ; prise en charge par l'école de la formation professionnelle à partir de 15 ans ; 3 cycles : 6-11 ans primaire, 11-15 ans orientation, 15-18 ans détermination ; supérieur : 2 années d'études préuniversitaires, 2 de licence, grandes écoles ou écoles d'application. Plan non retenu.

1948-23-5  décret Poinso-Chapuis permet d'aider parents des élèves des écoles libres.

1951-11-1  loi Deixonne (Maurice, 1924-86) sur l'enseignement des langues régionales (alsacien, breton, catalan et corse). -17-6 élections, le « front laïque » devient minoritaire. -28-9 loi Barangé (Charles, 21-12-1897/14-03-1985) créant une allocation scolaire pour les familles quelle que soit l'école choisie, votée par 313 voix contre 255. Les 2 lois donnent lieu à des débats de 10  j chacune.

1956-3/4-6  projet Billères (René, né 29-8-1910) : constitution d'écoles moyennes d'orientation : scolarité de 2 ans, collaboration de maîtres de divers degrés, établissements ni primaires ni secondaires ; abandonné juillet 1957 ; suppression de l'examen d'entrée en 6e. -29-12 suppression des devoirs à la maison pour le primaire.

1959-6-1  décret Berthoin (Jean, 1895-1977) : scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans ; cycle d'observation (6e-5e) ; nouvelles dénominations : CET, CEG, lycées, lycées techniques.

1960   les partis de gauche donnent leur accord au serment, que le Comité national d'action laïque (Cnal) leur avait demandé de prêter, d'abroger la loi Debré.

1963-8-8  décret Fouchet (Christian, 17-11-1911/11-8-1974) : porte à 4 ans le cycle d'observation et d'orientation ; 1er cycle du second degré (6e-5e-4e-3e) dans les CES ; après la 3e, cycle long [lycées, 3 voies (littéraire, scientifique ou technique)] ou court (sections industrielle, commerciale et administrative, donne CAP ou BEP).

1967  Fernand Oury (1920-98) publie avec Aïda Vasquez (psychologue vénézuélienne) : Vers une pédagogie institutionnelle. Combinant les principes de Freinet et la psychanalyse, il créé un système coopératif d'éducation qui doit inscrire le sujet, au travers du groupe, dans l'ordre institutionnel.

1969  circulaire du ministère de l'Éducation nationale : suppression des classes du samedi après-midi.

Programmes. Collèges : 24 h d'enseign. (6e, 5e) ; 24 h 30 (4e, 3e) ; tronc commun (base de 24 élèves par classe et de 1 h par élève au-dessus de 24 élèves) : français, maths, langue vivante, histoire-géographie, économie, sciences expérimentales, éducation civique, artistique, manuelle et technique, physique et sportive. A partir de la 4e : libre choix de 1 ou 2 options : latin, grec, 2e langue vivante, technologie, langue vivante renforcée. Lycées : en seconde et 1re, culture générale commune en lettres et maths, sciences humaines (histoire, géographie, initiation à l'étude des faits économiques et sociaux contemporains), sciences expérimentales (physique, chimie, technologie et biologie), langue, activités physiques et sportives ; philosophie en terminale. Gamme étendue d'options. La dernière année est consacrée à l'apprentissage d'un nombre plus restreint de disciplines, choisies par les jeunes eux-mêmes. Baccalauréat (voir p. 1075 b).

Formations professionnelles. Menant aux CAP et BEP, dans les lycées d'enseign. professionnel (LEP) qui remplacent les collèges d'enseign. technique (CET). Éducation spéciale donnée aux handicapés, dans des structures d'accueil aménagées. Élection de délégués dans chaque classe des collèges et lycées. Participation des élèves au fonctionnement de la classe et de l'établissement ; choix d'options complémentaires et de voies de l'orientation. Coopération entre l'école et les familles.Application de la réforme. 1977-78 : cours préparatoire et classe de 6e ; 1978-79 : cycle élémentaire 1re année (CE1) et 5e ; 1979-80 : CE2 et 4e ; 1980-81 : 1re année du cycle moyen (CM1) et 3e ; 1981-82 : 2e année (CM2) et seconde ; 1982-83 : 1re ; 1983-84 : terminale.

1971-1-7   loi facilitant notamment la transformation des contrats simples en contrats d'association, votée par 376 voix contre 92. Principaux opposants : Gaston Defferre, Michel Rocard, François Mitterrand, Roland Leroy. Certains réformateurs se prononcent contre le texte (Jean-Jacques Servan-Schreiber) et d'autres pour (Pierre Sudreau, Michel Durafour).

1972  arrêté reportant au mercredi le repos du jeudi.

1975-11-7  loi René Haby (9-10-1919/7-2-2003). Extension du réseau des classes maternelles : en 1980, 100 % des 4/6 ans sont accueillis. Abandon de tout redoublement du cours préparatoire. Tronc commun de formation (collège unique) : du cours préparatoire à la 3e. Disparition des 3e aménagées. Les enfants connaissant des difficultés graves sont accueillis dans des SES (Sections d'éducation spécialisée). Actions de soutien : les maîtres doivent prêter une attention particulière aux élèves en difficulté dans 3 matières essentielles (français, maths, langue vivante). Activités d'approfondissement : travaux variés accomplis sous contrôle des professeurs. Gratuité de l'enseignement : prêt à tous les élèves des collèges des manuels scolaires (réalisé 1977-78 pour 6e, 78-79 5e, 79-80 4e, 80-81 3e, 81-82 2de, 82-83 1re) ; prise en charge progressive du ramassage scolaire par État et collectivités locales. 1983-22-7 1985-25-1 lois de décentralisation abrogent art. 1 et 4 de la loi Guermeur, rétablissent loi Debré dans sa fortune antérieure. 1989-10-7 loi d'orientation pour l'Éducation, dite loi Jospin, définit le concept de « communauté éducative » et prévoit création des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).


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