Principaux organismes (A-H)
Ministère de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie.

Ademe. Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie (Ademe) : 27, rue Louis-Vicat, 75015 Paris, Minitel : 36 15 Ademe. Centre d'information et de documentation sur le bruit (CIDB) : 12, rue Jules-Bourdais, 75017 Paris, Minitel : 36 15 Bruit. Rattaché au ministère de l'Environnement. Comité national d'action contre le bruit : 19, rue de Liège, 75009 Paris. Ligue française contre le bruit : 6-8, rue de Stockholm, 75008.

Agence de l'innovation (Anvar). 43, rue Caumartin, 75436 Paris Cedex 09. Créée 1968. Épic sous tutelle des min. de l'Industrie, des PME et de la Recherche. Pt : Jean-Pierre Denis. But : promouvoir l'innovation, soutenir la création d'entreprises, faciliter les transferts de technologie des laboratoires aux industries, coopération internationale (Eurêka, Taftie, CRI). 25 délégations régionales. Effectifs (en 2004) : 497. En 2004, a soutenu 3 685 projets pour 261 millions d'€.

Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Tour Mirabeau, 39-43, quai A.-Citroën, 75015 Paris. Orléans : 3, av. Claude-Guillemin, BP 6009, 45060 Orléans Cedex 2. Pt : Philippe Vesseron. Épic (effectifs en 2004) : 860 dont 600 chercheurs, ingénieurs et techniciens ; 29 services géologiques régionaux. Budget (en 2003) : 81,49 millions d'€.

Bureau des longitudes. Siège : Petit-Luxembourg puis Louvre. 1804 (20-1), Observatoire 1874, Palais de l'Institut. Composition (décret 30-1-1970) : membres titulaires 13, en service extraordinaire 3, correspondants 32. Origines : 1795 (25-6), créé par loi du 7 messidor, an III, après audition d'un rapport lu par l'abbé Grégoire affirmant son but : reprendre « la maîtrise des mers aux Anglais » grâce à l'amélioration de la détermination des longitudes en mer. Imitant le Board of Longitudes anglais créé en 1714, il doit résoudre les problèmes astronomiques que pose la détermination de la longitude avec une précision toujours meilleure. Chargé aussi de la rédaction de la Connaissance des temps (publication annuelle depuis 1679) et d'un annuaire « propre à régler ceux de la République », qu'il devait présenter tous les ans au Corps législatif. Il a sous sa responsabilité l'Observatoire de Paris, celui de l'École militaire et les instruments d'astronomie appartenant à la nation. Un membre du Bureau doit assurer chaque année un cours d'astronomie. Premiers membres : géomètres : Lagrange et Laplace ; astronomes : Lalande, Delambre, Méchain, Cassini ; navigateurs : Bougainville, Borda ; géographe : Buache ; artiste : Caroché (fabricant d'instruments scientifiques). Publie des tables du Soleil (Delambre), de la Lune (Burckardt et Damoiseau), des planètes (Bouvard), des satellites de Jupiter (Laplace). 1854 décret du 30-1 : outre la rédaction et la publication de la Connaissance des temps et de l'Annuaire, le Bureau est « appelé à porter et à provoquer des idées de progrès dans toutes les parties de la science astronomique et de l'art d'observer » et à « donner son avis sur les questions concernant les observations et sur les missions scientifiques confiées aux navigateurs chargées d'expéditions lointaines ». Ainsi le Bureau publie des Annales. Il organise plusieurs expéditions : mesures géodésiques, observation d'éclipses solaires, observation du passage de Vénus devant le Soleil. Il participe à la fondation de plusieurs organismes : Bureau international de l'heure, Groupe de recherches de géodésie spatiale. Service des calculs : créé 1802. Composé de 7 personnes sous les ordres d'un membre du Bureau chargé des éphémérides. 1961 devient le Service des calculs et de mécanique céleste, puis unité de recherche associée au CNRS ; assure des tâches de recherche et poursuit des activités de calcul d'éphémérides. 1998 devient l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, rattaché à l'Observatoire de Paris. Membres : chercheurs 21, techniciens 15. Publications : ouvrages scientifiques. Élabore et publie des éphémérides astronomiques, issues des travaux de la mécanique céleste, donnant pour plusieurs milliers d'années la position du Soleil, de la Lune, des planètes, des satellites, des comètes, des astéroïdes, avec une très grande précision pour n'importe quelle date. Connaissance des temps, fondée en 1679, fournit des positions (Soleil, Lune, planètes, principaux satellites des planètes et des gros astéroïdes) avec précision. Actuellement, ces éphémérides sont publiées sous forme de fonctions élémentaires du temps adaptées à la micro-informatique. Annuaire (données sur calendriers, fêtes légales, heures de lever et coucher du Soleil, de la Lune et des planètes). Éphémérides nautiques (depuis 1889) permettent aux marins de faire le point astronomique en mer. Éphémérides aéronautiques (depuis 1938). Cahiers des sciences de l'Univers (depuis 1991, succédant à 4 volumes de l'Encyclopédie scientifique de l'Univers). Introduction aux éphémérides astronomiques. Le Calendrier républicain. Les Éclipses de Soleil. Son service de renseignements répond aux demandes des tribunaux, de la police et des compagnies d'assurances pour les conditions d'éclairement en un lieu, et à des demandes diverses (architectes, historiens, cinéastes...). Il fournit à partir de ses théories des données pour les besoins des astronomes (guidage des télescopes au sol ou dans l'espace, préparation des missions d'exploration spatiale), diffuse ses éphémérides sur Internet. Partenaires : grands bureaux d'éphémérides (Observatoire naval de Washington, Rutherford Appleton Laboratory, Institut d'astronomie appliquée de St-Pétersbourg et Département hydrographique de Tōkyō) ; Jet Propulsion Laboratory (USA) ; Institut d'astronomie appliquée de St-Pétersbourg, Université de São Paulo et Observatoire de Rio de Janeiro ; Space Telescope Institute (USA), Observatoire de Teramo et Catania ; Institut d'astrophysique de Bangalore ; Observatoire de Bucarest.

Commissariat à l'énergie atomique (CEA). 31-33 rue de la Fédération, 75015 Paris. Créé 1945. Statut :établissement public de recherche et de développement à vocation scientifique, technique et industrielle. Organisation : 6 directions opérationnelles (applications militaires, cycle du combustible, réacteurs nucléaires, sc. de la matière, sc. du vivant, technologies avancées) et 2 unités à statut particulier (institut nat. des sc. et techniques nucléaires, institut de protection et de sûreté nucléaire). Budget (1996) : 19 milliards de F pour l'ensemble des activités civiles et militaires. Effectifs (1996) : 17 250 dont 7 300 cadres. Groupe industriel CEA. Créé 1983. Effectifs (1994) : 42 900. Chiffre d'affaires consolidé (1994) : 50,5 milliards de F. Parmi ses filiales ou participations : Cogema, Oris-Industrie, Framatome, CISI, SGN, USSI-Ingénierie, Intercontrôle, Épicea, Eurodif, Technicatome, SNE-La Calhène, STMI, SGS-Thomson.

Cemagref (Centre nat. du machinisme agricole, du génie rural et des eaux et forêts). Parc de Tourvoie, BP 44, 92160 Antony. Créé janv. 1981. Transformé 27-12-1985 en EPST sous tutelle du min. de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et du min. de l'Agr. Effectifs : 1 000 dont 450 scientifiques. Pt : J.-F. Carrez. Dir. gén. : Patrick Lavarde. Budget (1999) : 370 millions de F.

Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). 42, rue Scheffer, 75116 Paris. Épic : Directeur général : Benoît Lesaffre. Spécialisé en agronomie des régions tropicales et subtropicales. Réalisations expérimentales, recherche, formation, information scientifique et technique. En coopération avec 90 pays, chercheurs dans 50 pays. Effectifs (en 2005) : 1 817. Budget (en 2005) : 0,191 milliard d'€.

Cité des sciences et de l'industrie. www.cite-sciences.fr

Cnes (Centre national d'études spatiales). 2, place Maurice-Quentin, 75039 Paris Cedex 01. Créé 1961 (voir à l'Index).

CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

3, rue Michel-Ange, 75794 Paris Cedex 16. Directeur général : Bernard Larrouturou (né 24-9-1958), biologiste. Pt du centre : Bernard Meunier (né 11-3-1947), chimiste. Créé 18-10-1939, établissement public national à caractère scientifique et technologique placé sous la tutelle du min. de la Recherche. Centre de recherche fondamentale européen, couvre l'ensemble des domaines de la science. Organisation : 8 départements scientifiques : sciences physiques et mathématiques, physique nucléaire et corpusculaire, sciences et technologies de l'information et de la communication, sciences de l'ingénieur, sciences de l'Univers, sciences chimiques, sciences de la vie, sciences de l'homme et de la société ; 2 instituts nationaux : IN2P3 (Institut nat. de physique nucléaire et de phys. des particules), Insu (Institut nat. des sciences de l'Univers) ; des programmes interdisciplinaires liés aux grands problèmes de société « Le vivant et ses enjeux sociaux », « Information et connaissance », « Environnement et énergie », « Astroparticules ». Géré par 18 délégations régionales et plusieurs représentations dans le monde, dont Bonn, Bruxelles, Moscou, Tōkyō. Effectifs (au 1-1-2004) : 26 080 dont sciences de la vie 5 900, de l'homme et de la société 3 925, chimiques 3 505, physiques et maths 2 779, de l'univers et Insu 2 669, IN2P3 1 909, sciences et technologies de l'information et de la communication 1 531, pour l'ingénieur 1 328, moyens communs 2 534.

Budget (en milliards de F) : 1995 : 12,7 ; 96 : 13,3 ; 97 : 13,5 ; 98 : 15,1 ; 99 : 15,5 (2,36 milliards d'€) ; 2003 (en milliards d'€ TTC) : 2,373 dont sciences de la vie 3,04, chimiques 1,82, de l'homme et de la société 1,66, physiques et maths 1,43, pour l'ingénieur 1,40, physique nucléaire et corpusculaire dont IN2P3 1,09 [ressources propres 273,3 millions d'€ ; salaires représentant 75 % du budget ; valorisation (2002) : 4 181 brevets actifs, 497 licences et 2 800 contrats industriels en cours ; plus de 100 créations d'entreprises à partir de laboratoires du CNRS ; coopération internationale (2002) : 202 programmes de coopération scientifique ; 16 laboratoires européens associés et 8 groupements de recherche européens, 14 jumelages de laboratoires, 14 laboratoires mixtes internationaux ; 5 000 stagiaires étrangers accueillis dans les laboratoires.

D'après une enquête de l'Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques, association loi de 1901, indépendante de tout parti politique) : les agents du CNRS sont des chercheurs à vie, inamovibles. Age moyen : 46,7 ans (41 pour chercheurs du secteur privé). Le département des sciences de l'homme et de la société (2 106 chercheurs de 49,4 ans en moyenne) emploie 3 fois plus de chercheurs que celui des technologies de l'information.CSTB (Urbanisme et logement). Centre scientifique et technique du bâtiment.   4, av. du Recteur-Poincaré, 75782 Paris Cedex 16. Épic : Pt : Alain Maugard (né 23-4-1943). Effectifs : 780. Budget (en 2005) : 70 millions d'€.

Dret (Direction des recherches et études techn. de l'armement). Avant 1977 : Direction des recherches et moyens d'essais (voir à l').

France Télécom R & D, ex-Cnet (Centre national d'études des télécommunications).   38-40, rue du G^al-Leclerc, 92794 Issy-les-Moulineaux. Centre de recherche et développement de France Télécom. Créé 1945. Directeur exécutif : Pascal Viginier. Effectifs : 3 600. Budget (en 2004) : 600 millions d'€. Brevets (au 1-3-2005) : 7 000.